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Regard sur les caractéristiques du REER

19 mai, 2021


Le REER est un des meilleurs outils pour l’épargne-retraite. Voici ce que vous devez savoir pour y voir plus clair.


Dans mon article précédent sur le Compte d’épargne libre d’impôt (CELI), j’ai énuméré les avantages et expliqué le fonctionnement de ce véhicule de placement. Le présent article porte sur le REER, plus précisément sur son utilité et ses limites. Dans un prochain article, je regarderai de plus près lequel de ces deux comptes est préférable pour différents objectifs.


Qu’est-ce qu’un REER et comment fonctionne-t-il?

Le Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est un compte de placement enregistré qui a vu le jour en 1957 pour aider les Canadiens à épargner pour la retraite en offrant des incitatifs fiscaux pour encourager les contribuables à y cotiser. L’avantage principal est une déduction d’impôt pour le montant cotisé au REER qui permet de réduire le revenu imposable pour l’année où la déduction est appliquée, réduisant ainsi la facture totale d’impôt. La déduction d’impôt peut être appliquée dans l’année où le contribuable a cotisé à son REER ou dans une année future, ce qui peut être pratique si vous prévoyez passer à une tranche d’impôt supérieure. Les dépôts peuvent être investis dans une variété d’actifs et ceux-ci fructifieront à l’abri de l’impôt tant que l’argent n’est pas retiré du REER. Ainsi, les contribuables ne paient pas d’impôt sur les revenus de placement dans l’année où ceux-ci sont obtenus, ce qui permet de maximiser le rendement composé au fil du temps.


Puisque les cotisations au REER sont déductibles d’impôt, les retraits du REER sont pleinement imposables, comme un revenu, dans l’année où l’argent est retiré, sauf si c’est dans le cadre d’un programme spécial comme le Régime d’accession à la propriété (RAP) ou le Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP).


Quelles sont les règles relatives au REER?

Le REER est disponible pour les résidents canadiens âgés de 71 ans et moins qui ont gagné un revenu, produit une déclaration de revenus et ont des droits inutilisés de cotisation à un REER tel qu’indiqué sur leur Avis de cotisation reçu de l’Agence de revenu du Canada (ARC). Un contribuable peut détenir plusieurs REER avec différentes institutions financières, mais le total des cotisations ne doit pas dépasser le montant des droits inutilisés, sinon une pénalité sera applicable. Il est possible de nommer un bénéficiaire de son choix en cas de décès du détenteur du REER, mais il est important de noter que les actifs à l’intérieur du REER peuvent être transférés libre d’impôt à l’époux / épouse ou conjoint(e) de fait nommé comme bénéficiaire, suite au décès du détenteur du REER.


Ce ne sont pas tous les types d’actifs qui sont permis dans le REER. Parmi ceux qui sont permis, on retrouve les espèces et équivalents, les fonds mutuels, les titres négociés en bourse, les obligations et certaines actions de compagnies privées.


La déduction relative aux cotisations REER effectuées au cours des 60 premiers jours de l’année peut être appliquée au revenu de l’année précédente, de l’année en cours ou des années subséquentes. Toutefois, les cotisations effectuées après les premiers 60 jours de l’année peuvent seulement être déduites pour l’année en cours ou les années subséquentes.


Combien pouvez-vous cotiser à un REER?

Le plafond annuel de cotisation REER est égal à 18 % du revenu gagné de l’année précédente, jusqu’à une certaine limite en dollars, et est cumulatif. Le montant maximum de cotisation à un REER pour l’année 2021 est de 27 830 $. Ces droits de cotisation sont réduits par les cotisations faites au REER et par le facteur d’équivalence pour les participants à un régime de pension. Il y a des pénalités coûteuses prévues pour des cotisations qui excèdent de plus de 2 000 $ le maximum permis.


Il est possible de cotiser à un REER au nom du conjoint ou de la conjointe. Le REER de conjoint est détenu et géré par la personne qui reçoit l’argent, mais la déduction d’impôt est réclamée par le contribuable qui cotise au REER de conjoint. Le contributeur doit avoir suffisamment de droits inutilisés de cotisation à un REER et si un retrait est effectué au cours de l’année de la dernière cotisation ou durant les deux années civiles suivantes, ce sera le contributeur qui sera imposé sur le montant du retrait.


Le REER est un outil formidable pour la planification de retraite, mais il est important de considérer la situation fiscale, l’horizon de placement et les besoins en liquidités du contribuable avant d’aller de l’avant.


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Marcel LeBlanc, CFP®, CIM® est un planificateur financier et gestionnaire de portefeuille adjoint chez Placements Louisbourg. Vos commentaires et questions peuvent être soumises par courriel à marcel.leblanc@louisbourg.net, ou vous pouvez le rejoindre au (506) 383-5204.



Cet article est pour information générale seulement et ne constitue pas des conseils financiers, fiscaux, comptables ou légaux. Les opinions exprimées dans cet article sont propres à l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions de Placements Louisbourg.

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